19 septembre 2009
Cécile Cassier, rédaction journalisme vision de Madagascar
18-09-2009 |
Madagascar pillé pour son bois |
La récente inscription au Patrimoine mondial de l’humanité par
l’UNESCO des parcs forestiers de et de Masoala, à Madagascar,
n’a semble-t-il pas suffi à dissuader les trafiquants de venir prélever
du bois illégalement dans ces forêts primaires. Profitant du contexte
de crise politique qui frappe le pays depuis quelques mois, les
trafiquants pillent ces réserves pourtant protégées afin de récolter
deux essences de bois précieuses que sont l’ébène et le palissandre ou
bois rouge.
D’après France Nature Environnement (FNE), dans le parc de Masoala, plus de 1000 personnes auraient abattu des bois de rose et d’ébène depuis le début de l’année, avant de les débiter en billes et de les acheminer par la rivière jusqu’à l’embouchure. Là, la marchandise est embarquée à bord de navires dont 90 % seraient à destination de la Chine.
Concernant le parc de Marojejy, très difficile d’accès, les trafiquants délèguent à des collecteurs, lesquels vont eux-mêmes recruter des volontaires dans les villages voisins.
D’après France Nature Environnement (FNE), dans le parc de Masoala, plus de 1000 personnes auraient abattu des bois de rose et d’ébène depuis le début de l’année, avant de les débiter en billes et de les acheminer par la rivière jusqu’à l’embouchure. Là, la marchandise est embarquée à bord de navires dont 90 % seraient à destination de la Chine.
Concernant le parc de Marojejy, très difficile d’accès, les trafiquants délèguent à des collecteurs, lesquels vont eux-mêmes recruter des volontaires dans les villages voisins.
Ayant réagi tardivement, le gouvernement a fait passer une décision de refus d’exportation et a finalement stoppé quelque 176 containers de bois illégal. Grâce à cette victoire sur cette voie de passage, le parc de Marojejy a pu être protégé. Toutefois, il n’en va pas de même pour Masoala, où la coupe se poursuit. La guerre est d’autant plus loin d’être gagnée que les trafiquants ne payent pas leurs amendes et déclarent attendre un prochain gouvernement, plus conciliant, afin de pouvoir reprendre leurs exportations.
Pour mettre un terme à ces agissements qui affectent tant les populations locales que leur économie et leur environnement, les associations environnementales en appellent à une prise de conscience de la communauté internationale.
Cécile Cassier
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